En 1915, l’armée française est la première à créer une unité dédiée au camouflage. Le mot « camouflage » vient du verbe français qui signifie  » Dissimuler quelque chose « . Ses praticiens, dont beaucoup étaient des artistes, étaient connus sous le nom de camoufleurs. L’année suivante, l’armée britannique établit sa propre section de camouflage sous le commandement du lieutenant-colonel Francis Wyatt. Il était connu sous le nom de Special Works Park RE (Royal Engineers).

1. Le camouflage a été le plus couramment utilisé sur les armes à feu et les véhicules.

La dissimulation est la technique de camouflage la plus courante. On y parvient en modifiant les caractéristiques physiques qui rendent un objet visible à un observateur – forme, contour, ombrage et couleur – pour le faire « disparaître » dans son environnement.

2. CHAQUE NATION A DEVELOPPE SES STYLES DE CAMOUFLAGE

Le casque allemand illustré ici, datant de 1917 et destiné à de nombreux équipages d’artillerie ou membres d’élite des stormtroopers, est peint dans un motif perturbateur. La technologie permettant d’imprimer des motifs de camouflage sur du tissu n’existait pas avant les années 1920, bien que les tireurs d’élite britanniques peignent souvent leur uniforme pour les aider à s’intégrer au terrain.

3. PARFOIS ÊTRE VU ÉTAIT NÉCESSAIRE

La tromperie visuelle est l’autre technique principale de camouflage. Contrairement à la dissimulation, son efficacité repose sur la visibilité d’un objet. L’objectif est de déguiser quelque chose d’important ou de précieux en un objet de peu d’importance ou d’intérêt évident, ou d’amener un ennemi à prendre des décisions erronées fondées sur des jugements inexacts de la position ou de la force des forces opposées.

4. UNE NOUVELLE TECHNIQUE DE CAMOUFLAGE A ÉTÉ DÉVELOPPÉE POUR LES NAVIRES DE BRETAGNE

Le concept a été inventé en 1917 par Norman Wilkinson, artiste britannique de la marine et officier de marine, dans le but de réduire le nombre de navires de commerce britanniques perdus au profit de sous-marins allemands. Wilkinson savait que des objets aussi grands que des navires ne pouvaient pas être dissimulés. Il cherchait plutôt à utiliser des formes et des lignes audacieuses ainsi que des couleurs contrastées pour déformer la forme physique du navire. Les commandants de sous-marins ont donc du mal à évaluer la taille, la forme, le cap et la portée du navire. Les Britanniques formèrent une section Dazzle sous Wilkinson et commencèrent à peindre des navires à l’éblouissement à l’été 1917.